ment votre enfant pour fille de feu lady Belmont.
L’homme respectable qui s’est chargé de son éducation, a droit à votre entière reconnoissance ; il s’est acquitté de cette tâche avec le plus grand soin, avec une affection vraiment paternelle. La jeune Évelina est heureuse d’avoir trouvé un ami et un surveillant comme lui : je ne connois personne qui soit plus estimable, et dont le caractère approche plus de la perfection.
Permettez-moi, monsieur, de vous assurer que cette chère enfant récompensera largement les bontés que vous pourriez avoir pour elle : sa tendresse et son obéissance seront pour vous une source de consolation et de félicité. Elle ne désire que d’être légitimement reconnue par son père, et elle consacrera sa vie à mériter votre approbation.
Mes représentations n’auront peut-être pas le bonheur de vous plaire ; mais je me repose sur la pureté de mes intentions, elle doit me tenir lieu d’excuses, &c. &c.