mauvaise compagnie ; je ne songeai qu’aux moyens de m’en tirer.
Dès que sir Clément fut à portée de se faire entendre, il me demanda la permission de me rendre ses devoirs.
Je lui proposai d’aller joindre madame Mirvan : il accepta avec empressement, et je me tournai vers madame Duval, pour lui dire que la compagnie étant si nombreuse, j’irois demander une place dans le carrosse de madame Mirvan ; et sans attendre sa réponse, je donnai ma main à sir Clément, et nous sortîmes de la galerie.
Madame Duval aura certainement été fâchée de ma Retraite ; mais M. Branghton s’en sera aisément consolé, puisqu’elle lui épargne la dépense d’une course de plus.
Sir Clément parut extrêmement content, et j’étois assez folle pour me réjouir moi-même de la réussite de mon projet ; mais quand nous fûmes descendus, je prévis qu’au milieu de cette foule il seroit difficile de retrouver mes amies, et je commençois à avoir de l’inquiétude.
Je priai mon conducteur de tâcher d’informer madame Mirvan que j’avois quitté madame Duval.