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en ville, quoique le capitaine ait déclaré que la vieille sorcière française, comme il lui plaît de la nommer, ne s’en trouverait pas mieux.

Mon unique souhait est de retourner en sûreté à Berry-Hill : conseillée et protégée par vous, je n’y aurai plus rien à craindre. Adieu, mon très-cher et très-honoré monsieur. Je ne retrouverai le bonheur que chez vous.




LETTRE XV.


M. Villars à Évelina.
Berry-Hill, 14 avril.

Je m’attendois d’un jour à l’autre, ma chère Évelina, à apprendre la nouvelle de votre départ de Londres, et je différois de vous écrire jusqu’à ce que vous fussiez de retour à Howard-Grove ; mais la lettre que je viens de recevoir, et qui m’annonce l’arrivée de madame Duval, exige une prompte réponse.

Son arrivée en Angleterre m’afflige et m’inquiette. Comme je vous ai plaint, mon enfant, en lisant le récit d’une ren-