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verbalement cette décision irrévocable ? Je suis sûre que vous serez sensible à l’affliction du pauvre Mortimer ; j’aurais bien souhaité qu’il m’eût été possible de vous l’épargner ; cependant, je compte si fort sur votre prudence, que le voyant absolument décidé à vous parler, je ne saurais m’empêcher d’espérer qu’étant lui-même témoin de la noblesse de vos sentiments, cette entrevue ne soit très-propre à le calmer.

» Vous voudrez bien réfléchir à ma proposition ; et si vous croyez, à ces conditions, être en état de recevoir mon fils, nous nous rendrons ensemble chez vous, où, et à l’heure qu’il vous plaira de nous indiquer ; mais si cet effort vous paraissait au-dessus de vos forces, ne craignez point de refuser notre visite. Dès que Mortimer connaîtra vos volontés, il ne manquera pas de s’y soumettre.

» Adieu, trop charmante et trop aimable Cécile. Quelle que soit votre décision, je m’y conformerai ; vous avez