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ne veux pas attendre une seule minute de plus. Laissez-la donc avec moi, dit Cécile ; je m’acquitterai de ma promesse : celle de M. Arnott, j’ose en répondre, est sacrée aussi ; elle ira en ce moment chez lui ; et dans la suite, elle viendra habiter avec moi… Laissez-la seulement en Angleterre, et comptez sur nos soins. Non, non, répliqua-t-il, je dois en prendre soin moi-même… Je ne l’emmènerai point ; le seul présent que je puisse lui laisser, est une leçon dont j’espère qu’elle se souviendra toute sa vie. Pour vous, vous pouvez fort bien vous dispenser de nous accompagner. Quoi ! s’écria madame Harrel, me laisser au Vaux-Hall, et m’y laisser seule ? Qu’importe ? lui répondit-il en fureur ; ne souhaitez-vous pas que je vous laisse ? avez-vous la moindre affection pour moi ou pour qui que ce soit au monde ? vous êtes-vous jamais occupée que de vous-même ? cessez donc ces vaines clameurs, et venez à l’instant, sans délai, je l’exige. Déclarant alors avec serment qu’il ne se laisserait pas retenir