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CHAPITRE VII.
Habitation d’un Avare.
Monsieur Briggs se trouva chez lui. Cécile lui communiqua, sans préambule et en peu de mots, les raisons qui l’engageaient à desirer de quitter M. Harrel et ajouta que, s’il lui était possible de la loger, elle serait charmée de résider avec lui jusqu’à sa majorité. Oui, oui, s’écria-t-il, je suis très-content, je vous recevrai de tout mon cœur. M. Harrel, sûrement, a bien fait ses affaires avec vous.
Cécile commença, en voyant la chambre qu’il lui destinait, et le délabrement des meubles qu’elle renfermait, à se repentir de lui avoir fait connaître le sujet de sa visite ; car elle vit qu’il lui serait absolument impossible de s’accoutumer jamais à une telle habitation. Elle aurait seule-