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chevalier Robert Floyer, M. Harrel et M. Arnott entrèrent ensemble dans l’appartement, et s’avancèrent tout de suite vers Cécile.

Se peut-il, miss Beverley, s’écria M. Harrel, que vous ayez refusé de faire une partie ? Je souhaiterais fort, ajouta M. Arnott, pouvoir penser que miss Beverley n’aimât pas le jeu ; puisqu’en pareil cas j’aurais du moins l’avantage d’avoir quelque chose de commun avec elle. Je ne joue que bien rarement, répondit Cécile, et par conséquent très-mal. Oh ! il faut que vous preniez quelques leçons, dit M. Harrel, je suis sûr que le chevalier Floyer se fera un honneur de vous en donner.

Le chevalier, qui s’était placé vis-à-vis d’elle pour la fixer plus à son aise, fit une légère inclination de tête.

Je serais une bien mauvaise écolière, répondit Cécile ; car, outre l’application, je manquerais encore de volonté. Oh ! cela changera, dit M. Harrel : vous n’avez encore été que trois jours avec nous ; je