Page:Burney - Cecilia ou Memoires d une heritiere 1 an III.djvu/184

Cette page a été validée par deux contributeurs.

qu’ils feront ! — Certainement, monsieur, cette méthode est excellente, et je me propose bien de la suivre, — Oui, oui, suis au fait de leurs manœuvres. Je connaîtrai bientôt s’ils sont ou ne sont pas au-dessus du pair. Ne vous laissez pas éblouir par les dorures ; ce n’est que du clinquant, apparence et point de substance. Vous ferez mieux de vous en rapporter à moi : j’aurai soin de vous : je sais où trouver ce qu’il vous faut.

Elle le remercia de nouveau ; et plus que satisfaite de ce qu’elle venait d’entendre, sans désirer de nouveaux conseils de sa part, elle se leva pour s’en aller. En bien, répéta-t-il, lui faisant signe de la tête d’un air tout-à-fait gracieux, je vous dis encore une fois de vous en rapporter à moi ; je vous trouverai un mari tel qu’il vous le faut ; ainsi ne soyez point en peine.

Cécile en riant, le pria de s’épargner ce soin, et l’assura qu’elle n’était point du tout pressée. Tant mieux, dit-il, bon enfant ; il n’y a rien à craindre pour vous. Je chercherai, et j’en trouverai un. Cela n’est pas bien aisé non plus : les temps sont