Page:Burney - Cecilia ou Memoires d une heritiere 1 an III.djvu/178

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ver la semaine prochaine ; je tâcherai de vous mettre à même de gagner votre vie d’une manière moins pénible que vous ne le faites à présent. Elle s’empressa ensuite de rejoindre M. Arnott ; et après plusieurs conjectures et quelques questions qu’elle lui fit, elle l’amena enfin au point de lui avouer qu’il avait prêté à son beau-frère l’argent avec lequel il avait payé madame Hill.

Frappée de ce trait de générosité, elle l’en remercia, et l’en loua avec cette chaleur que donne aux âmes sensibles la vue d’une belle action ; et flatté des éloges de la personne qu’il aimait, et qu’il considérait le plus, M. Arnott fit dans son cœur le vœu solemnel de consacrer à la vertu, ses biens, son temps et toutes ses facultés.



Fin du premier livre.