Page:Burney - Cecilia ou Memoires d une heritiere 1 an III.djvu/16

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Voici ce qu’il en est dit dans ce journal du 15 Juillet de la même année, (page 274).

« Après avoir donné à ce roman les éloges qu’il mérite, nous ne dissimulerons pas qu’il est fâcheux que tant de beaux caractères, des scènes si attendrissantes, des peintures si fraîches & si vives des mœurs, soient, pour ainsi dire, étouffés par des détails minutieux, quelquefois bas, longs, conséquemment très-fatigants pour le lecteur, & qu’on soit obligé d’acheter, par des moments d’ennui, le plaisir qu’on y goûte, Etc, Etc. ».

Dans le Journal du Lycée, qui s’imprime à Londres, on n’attaque pas, à la vérité, le fond du roman : l’auteur, quoique français, juge comme un anglais aurait pu le faire ; il borne sa