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ce qu’en disent des journalistes dont les jugements sont de quelque poids dans la balance littéraire. Voici d’abord ce qu’en dit le Mercure de France, n°. 16, page 109, année 1784.

« C’est au succès dEvelina que nous devons Cécilia, second ouvrage du même auteur (Miss Burney), alors âgée de vingt-un ans. La juste célébrité que ce roman a obtenue en Angleterre, a engagé un anonyme à le traduire en français. Nous ne dirons rien de cette traduction, dans laquelle nous ne pourrions que relever une multitude de défauts que tout lecteur n’appercevra que trop facilement ; mais nous croyons devoir déclarer, parceque nous en sommes sûrs, que si le traducteur anonyme est une femme, ainsi que le bruit s’en