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X


Quand, une heure après, M. Havisam se présenta au château, il trouva le comte assis dans un grand fauteuil, près du feu ; son pied reposait sur un tabouret, car il souffrait d’un accès de goutte. Il envoya à l’homme de loi un coup d’œil perçant de dessous ses sourcils embroussaillés, et celui-ci put voir qu’en dépit de ses efforts pour paraître calme, Sa Seigneurie était vivement agitée.

« Eh bien ! Havisam, dit-il, vous voilà de retour. Quelles nouvelles ?

— Lord Fautleroy et sa mère sont à la Loge, répliqua l’homme d’affaires. Ils ont très bien supporté le voyage et sont en fort bonne santé. »

Le comte poussa une exclamation d’impatience, pendant que sa main s’agitait nerveusement sur le bras de son fauteuil.

« J’en suis charmé ! dit-il brusquement. Mais asseyez-vous, Havisam ; mettez-vous à votre aise et prenez un verre de vin. Et maintenant ?…