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VI
Mes yeux sont auréolés d’une ombre chaude, rousse et bleue, pareille à celle qui dort au cœur des eaux.
Tes caresses pénétrantes l’ont tissée autour de mon regard où ton image persiste, enchâssée dans un cristal ; elle flotte, légère et voluptueuse, elle est un voile délicat sur le souvenir vibrant de notre étreinte.
Sylvius, de quel mystère est née cette ombre entre tes bras ?
Il y passe le fantôme de ton corps cabré, la vision dormante de ta tête vaincue, plus belle dans l’abandon et qui
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