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J’écoute, dans le soir, les pas des taureaux qui s’éloignent et longtemps je vois les gardiens au loin, sur leurs chevaux nerveux et blancs.

Les cratères du ciel versent des laves rouges, le couchant enfiellé rend la plaine sinistre et pour m’en retourner là-bas, jusqu’à la ville des eaux mortes, bientôt je n’y vois plus.

Au cœur de la nuit grave, les taureaux noirs ont disparu.