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se recourbe, traversent les mornes étendues ; les faisans courent sur le sable vert et l’horizon n’est qu’une ligne égale et brune que vient rompre à peine la cime noire d’un pin parasol.

Ô Sylvius, que disent les lames orgueilleuses en se brisant auprès de moi ?

Elles disent : Regarde et laisse aller ton rêve.

Ton amour est plus fort que le sel, plus vaste que l’horizon, plus profond que la mer.