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LXXVII


Ô terre d’argent où croît l’antique olivier !

Ô terre d’or, tant aimée du soleil, tu es faite pour l’amour !

Que Sylvius un jour mette sa main dans la mienne, et je le conduirai vers tes nobles cyprès.

Alors, comme Apollon aux yeux intrépides, je le verrai nu, dans la lumière ardente dont tu resplendis.

Et, tandis que chantera la cigale, contre ton cœur ému que la beauté fait tressaillir, ensemble nous reposerons.