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LA POLITIQUE
SES VRAIS PRINCIPES




Une nation qui s’affaiblit doit se
retremper dans ses principes.


Nous sommes à la veille de graves événements. Le voile de l’oubli a déjà passé sur les dernières expiations de 1870 et 1871. Tristes symptômes de l’état d’affaissement moral de l’heure actuelle : ces expiations n’ont pas été comprises, et les horreurs de la guerre civile succédant à la guerre extérieure, les crimes des bandits de la Commune venant dépasser les atrocités des hordes prussiennes n’ont pu dessiller les yeux des aveuglés.

Cependant, des hommes intelligents, un instant terrifiés par le péril, l’avaient dénoncé dans un moment de patriotisme et de logique. Ces aveux, déjà cités, doivent être retenus et de nouveau mis sous les yeux. C’est ainsi qu’au lendemain de la chute de la Commune, le Journal des Débats s’écriait :

« Le jour de l’explosion est venu, dies iræ. Puisse du moins la flamme allumée par l’ange exterminateur, avoir purifié à la fois l’air et les cœurs »[1].

  1. John Lemoinne.