observée dans la recherche concernant les causes du sublime, nous pouvons pareillement conclure que, comme un bel objet présenté aux sens, en causant un relâchement dans le corps, fait naitre dans l’ame la passion de l’amour ; de même, si par des moyens quelconques la passion est d’abord excitée dans l’ame, il s’ensuivra aussi certainement dans les organes extérieurs un relâchement proportionné à la cause.
C’est pour expliquer la véritable cause de la beauté visuelle, que j’appelle le secours des autres sens. S’il paraît que l’uni est une cause principale de plaisir à l’égard du toucher, du goût, de l’odorat et de l’ouie, on ne fera point de difficulté pour l’admettre au rang des élémens de la beauté visuelle, surtout quand nous avons montré précédemment que cette qualité se trouve presque sans exception dans tous les corps auxquels on accorde généralement la beauté. On ne peut pas douter que les corps raboteux et angulaires ne picotent et n’irritent les organes du toucher, en