à cet art, en démêlant et distinguant un petit nombre de particularités qui appartiennent à la même classe, et qui sont liées ensemble, de l’immense foule des idées differentes et souvent contradictoires que le vulgaire range dans le domaine de la beauté. Je n’ai d’autre but que de signaler parmi ces idées quelques points principaux qui montrent la conformité du sens de l’ouie avec les autres, en ce qui concerne leurs plaisirs.
Cet accord général des sens paraît avec plus d’évidence encore lorsque l’on considère attentivement ceux du goût et de l’odorat. Nous appliquons métaphoriquement l’idée de la douceur à la vue et au son ; mais comme les qualités des corps, par lesquelles ils sont propres à exciter le plaisir ou la douleur dans ces sens, ne sont pas aussi frappantes que celles qui s’exercent sur les autres, nous renverrons l’explication de leur analogie, qui est très-intime, à cette partie où nous venons à considérer la cause efficiente commune du