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DU SUBLIME


SECTION XIX.
La physionomie.

La physionomie a beaucoup de part à la beauté, surtout à celle de notre espèce. Les mœurs caractérisent et déterminent l’air : quand il y correspond d’une manière assez exacte, il peut réunir aux qualités du corps, l’effet de certaines qualités agréables de l’esprit : de sorte que la beauté humaine ne saurait être parfaite, son influence ne saurait être entière, si le visage n’exprime pas ces qualités douces et aimables qui correspondent à la douceur, à la mollesse et à la délicatesse des formes extérieures.


SECTION XX.
L’œil.

C’est à dessein que j’ai différé jusqu’ici de parler de l’œil, qui a tant d’influence sur la beauté de tous les êtres animés parce qu’il ne trouvait pas aussi naturellement sa place à côté des objets précédemment considérés, quoique