voir pour sentir combien il est favorable à mon opinion. La beauté des femmes est due en grande partie à leur faiblesse ou à leur délicatesse ; elle est même relevée par leur timidité, qualité de l’ame qui naît du sentiment de sa propre fragilité. Qu’on ne se méprenne pas sur ma pensée : je ne prétends pas dire que la faiblesse qui décèle une très-mauvaise santé, doive produire la beauté ; cependant le mauvais effet de cette situation ne vient pas de la faiblesse, mais de ce que la maladie qui cause cette faiblesse, altère les autres conditions de la beauté ; alors les autres tombent en ruine ; l’éclat des couleurs, le lumen purpureum juventæ s’éteint, et la belle variation se perd dans les rides, les interruptions soudaines et les lignes droites.
Il est peut-être un peu difficile de déterminer avec exactitude de quelles couleurs les beaux objets sont communément revêtus, vu qu’elles existent dans les diverses parties de la nature avec une variété infinie. Cependant