sous des formes et des dispositions très-différentes, et même contraires, on doit, je crois, admettre cette conséquence, qu’aucunes mesures certaines, opérant d’après un principe naturel, ne sont nécessaires pour produire la beauté, du moins à l’égard de l’espèce brute.
On a remarqué qu’il existe certaines proportions entre quelques parties du corps humain ; mais avant qu’on puisse prouver que la cause efficiente de la beauté gît dans ces proportions, on doit démontrer que toute personne qui les réunit dans une grande exactitude, est une personne belle ; bien entendu, par l’effet que produit sur la vue, soit un membre séparément considéré, soit tout le corps envisagé à la fois : on doit démontrer aussi que ces parties sont dans une telle relation l’une avec l’autre, qu’on puisse les comparer aisément, et que l’affection de l’ame puisse être le résultat naturel de cette comparaison. Pour