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DU TRADUCTEUR.

pas que je les aie tous trouvés dans une parfaite harmonie avec l’ensemble. En un petit nombre d’endroits (si toutefois je ne me suis pas trompé) j’ai cru voir que l’Auteur tirait de ses principes des conséquences plutôt spécieuses que justes, et je me suis permis d’en faire l’observation dans quelques notes. À propos de ces notes, il n’est pas juste que l’Auteur, soit responsable de celles qui m’appartiennent ; Je préviens donc qu’il n’y en a que trois de M. Burke : ce sont celles des pages 61, 134 et 204 ; pour les autres, c’est à moi que le critique doit s’en prendre.

Il me reste à parler de la vie de l’Auteur, qu’on me saura gré sans doute d’avoir mise à la tête de son ouvrage ; car tout ce qui se rattache aux hommes extraordinaires est un vif aiguillon pour la curiosité. Celui-ci surtout nous intéresse sous bien des rapports, mais particulièrement par le rôle qu’il a joué dans les grands évènemens de la fin du siècle, rôle si influant, qu’il est probable que sans sa malheureuse éloquence ils auraient pris une toute autre direction. Je devrais m’excuser peut-être auprès de certaines personnes qui aiment les petites anecdotes de salon, de m’être principalement étendu sue la partie politique ; en