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leurs attributs ; — (salle 2, XLV, et dans le corridor de la salle 2, LVII), de jolis génies ou Amours planants [a] ; — (même salle, LIV, LV) les Niobides [b], en couleur d’or, distribués sur les pieds et les traverses supérieures de deux trépieds blancs, sans rapport avec les statues florentines connues ; (même salle, LIII) les célèbres figures dites les Danseuses [c], sur fond noir : ce sont des figures planantes, sans autre attribut, d’une beauté ravissante de geste et de légèreté, tant dans la pose que dans le costume ; — une belle Bacchante planant, avec le thyrse et la coupe, sur fond noir ; — un petit fragment, la demi-figure d’une Joueuse de flûte et de sa compagne [d] (L) ; — (corridor de la salle 3, XLII) Bacchantes, Silènes [e], etc., avec bordure ronde ; les superbes Centaures [f], planants, sur fond noir ; au-dessous, la femme centaure qui joue des cymbales avec le jeune satyre, et le centaure lié, à qui la sauvage bacchante appuie le pied sur le dos ; cette dernière image est peut-être une des plus belles pensées de toute l’antiquité ; — (même salle, XLI et XLIV) la série non moins célèbre des Satyres [g] dansants, petites figurines sur fond noir ; — (salle 2, XLV la collection d’Amours [h], d’invention romaine, représentés dans les situations les plus prosaïques, même comme cordonniers, peut servir de contraste ;) — (salle 3, XV) une tête de Méduse [i], sur fond jaune ; — une Victoire [j] et un génie avec des divinités planant au-dessus : c’est une bonne composition, peut-être romaine ; — Flore [k] planant, sur fond vert ; — (même salle, XVI) tritons, néréides, monstres marins, etc. [l] ; néréides sur chevaux marins et panthères marines, leur donnant la pâture ; — une belle Prêtresse [m] avec des objets de sacrifice (salle 3, XX) (se rencontre assez souvent) ; (salle 4, XXXVIII) la demi-figure (Femme poète) en médaille qui approche le stylet de ses lèvres [n] (se trouve plusieurs fois) ; — la jeune fille assise, le menton appuyé sur la main, sur fond noir. — En outre, les fragments suivants assez importants et dont nous ne pouvons pas indiquer l’emplacement : un certain nombre de Satyres dansants et planants, peints sur des caissons, provenant d’une voûte ; — une autre série d’Amours avec les attributs de la divinité, tous d’une composition merveilleuse, avec une bordure ronde ; — jeune homme tenant le glaive et se protégeant la tête avec son bouclier ; — une figure drapée planant avec une coupe à libations ; — jeune homme assis, les pieds croisés (se trouve plusieurs fois). — Le choix donné ici doit seulement rendre attentif à quelques-unes des meilleures choses ; quiconque séjournera plus longtemps dans ces salles, trouvera encore d’autres sujets qui lui plairont. Que l’on se demande : la figure en question pouvait-elle être exprimée d’une façon générale avec plus de beauté et plus de clarté, être placée avec plus de grâce ? — et, ordinairement l’on trouvera atteinte la perfection suprême, quoique l’exécution soit superficielle. — Comme portraits, il faut mentionner le mari et la femme, lui avec le rouleau, elle avec les tablettes et le stylet (salle 4, XXXVIII).