Page:Burckhardt - Le Cicerone, 1re partie, trad. Gérard, 1885.djvu/23

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

AVIS.

Le plan du livre, tel qu’il a été esquissé dans l’étude précédente, était, selon la remarque du docteur W. Bode dans la préface de la quatrième édition, le seul qui fût possible pour condenser en un si étroit espace la revue des diverses œuvres d’après les conditions de chaque genre.

L’espace écoulé depnis la première publication du livre (1885) avait cependant rendu nécessaires, outre des additions, quelques changements essentiels,

L’éditeur de la seconde et de la troisième édition, A. de Zahn, s’était appliqué à respecter l’intégrité du texte primitif. Quant aux modifications devenues indispensables, il s’était contenté de les intercaler, en les signalant à l’aide de parenthèses ou de chiffres.

L’éditeur de la quatrième édition, le docteur W. Bode, devant les inconvénients, les obscurités et parfois les contradictions de ce mode de procéder, préféra opérer une sorte de refonte, non sans s’être mis d’accord avec l’auteur auquel il avait pu, dans un séjour commun à Rome et à Florence, soumettre les vues principales de ce travail. Les modifications, dès lors, purent être incorporées an texte même. Quelques parties furent entièrement remaniées, à savoir la Sculpture du moyen âge et de la Première Renaissance, ainsi que les chapitres les plus importants de la Peinture aux mêmes époques. Pour l’Architecture, quelques fragments nouveaux, sur l’Art décoratif, furent ajoutés par Burckhardt lui-même. Les retouches de l’Art antique étaient dues au docteur Flasch, de Wüzrbourg ; les modifications du chapitre de l’Art paléochrétien, au docteur J.P. Richter, de Londres. Quant à la révision des chapitres relatifs à la Peinture, c’est, avec les travaux de Mündler, l’ouvrage de Crowe et Cavalcaselle qui avait servi de base.

C’est également à partir de la quatrième édition qu’a été adoptée la division générale en deux volumes ; l’un consacré à l’Art antique, l’autre à l’Art chrétien jusqu’à la fin du dernier siècle. Une table spéciale a été adjointe à chaque volume. Dans ces tables, l’ordre alphabétique a été choisi, soit pour les villes, soit pour les édifices, églises, palais, etc., compris dans chacune d’elles. Mais pour toutes les collections, ou pour les églises les plus importantes, on a énuméré les œuvres d’art d’après leur emplacement et les vues d’exposition, en désignant le sujet, et, autant que possible, le nom de l’artiste (ainsi que le numéro du catalogue de la galerie),

Dans la cinquième édition qui vient de paraître sous la direction du docteur W. Bode, et qui a servi de texte à la présente traduction, le même plan et les mêmes divisions ont été respectés. Mais certaines parties du texte ont subi de nouveaux et profonds remaniements. L’Art antique a été revu par le docteur