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tout ce qui existe en Italie dans ce genre. — Vénus sur Un cheval marin ; — deux Satyres dansants ; le relief dit de Leucothée (v. p.66 C), etc.

Salle principale [a] : Hercule chez les Hespérides ; — Dédale et Icare ; Ganymède faisant boire l’aigle, bons travaux romains ; etc.

Dans la salle adjacente [b] : Mercure, Eurydice et Orphie (aussi au Musée de Naples, v. ci-dessous).

En bas, au bout de la galerie latérale de droite [c] : Diane et une figure féminine ; — une Famille, mari, femme et fils ; — une Mère offrant un sacrifice avec ses trois enfants ; — Dédale et Icare (en marbre rouge) ; — une grande coupe représentant les Travaux d’Hercule, qui ressemblent à une faible imitation d’une frise de temple ; — deux figurines isolées, peut-être des palestrites.

Dans ce qu’on appelle le Café [d] : Thésée reconnu par Égée pour son fils, travail romain tardif, imité d’une œuvre grecque.

À la Villa Borghese, salle principale [e] : les deux bas-reliefs représentant Pan et les Satyres.

Salle de Junon [f] : Cassandre, imitation italienne d’un excellent motif grec. Plusieurs autros excellents sujets.

Salle d’Hercule [g] : de beaux vases avec la représentation en relief d’une danse de Curètes nus et de femmes voilées ; Pan faisant de la musique.

Dans la Villa Ludovisi [h], salle principale : le Jugement de Pâris, grand relief d’après des motifs grecs.

Au Palais Spada, à Rome [i], deuxième salle du bas : huit reliefs plus grands, auxquels il faut ajouter les deux qui se trouvent dans la salle impériale du Musée Capitolin ; tous de la meilleure exécution romaine et d’après les motifs les plus nobles et les plus vivants, mais sentis plutôt en peintre qu’en sculpteur, et peut-être imitations de peintures. Ce qui l’indique, ce sont certains membres en forte saillie, la quantité d’accessoires et les arrière-plans conçus trop en profondeur.

Dans la Villa Médias [j], sur la paroi postérieure vers le jardin : un certain nombre de bons fragments en relief avec quelques-uns de moindre importance.

À l’entrée du Palais Giustiniani [k] : deux bons reliefs de sarcophage, des repas funèbres.

Au Musée de Naples, 7e salle : stèle funéraire grecque antique, représentant le défunt appuyé sur son bâton. Orphée, Eurydice et Mercure [t] beau travail grec, très endommagé ; identique, non comme exécution, mais comme sujet, au bas-relief de la Villa Albani, qui porte les noms de Zethus, Antiope et Amphion, à en juger par un troisième exemplaire qui est au Louvre. La courte réunion et le dernier adieu d’Orphée et d’Eurydice y sont représentés ; la modération peu ordinaire st la douce gradation de la douleur dans les trois figures donne beaucoup a penser ; il y a entre elles une harmonie si merveilleusement sentie,