de Pélias, travail grec ; également grecques sont les Danseuses d’un autel triangulaire, 9e salle, etc.
Au Museo Capitolino, salle du Vase [a] : le tableau troyen, relief en miniature[1], des scènes de la guerre de Troie, avec de légères inscriptions grecques où les personnes et les scènes représentées, ainsi que les sources poétiques, sont indiquées à l’instar de l’apothéose d’Hercule à la Villa Albani (v. ci-dessous).
Galerie supérieure [b] : Superbe vase, en forme de seau, orné de Bacchantes. — Un autel rond dans le style du temple, et décoré de figures divines marchant, sert maintenant de socle au grand vase (v. p. 56, E).
Grande salle [c] : autel avec l’histoire de Jupiter (servant de base au gigantesque Hercule enfant), les parties conservées, du meilleur style de bas-relief, s’en tiennent aux types anciens de la représentation de l’assemblée des dieux.
Salle des Philosophes [d] : plusieurs bonnes choses, entre autres les Funérailles d’un héros (Méléagre ?) ; — le même, dans des proportions plus grandes, dans la cour du Palazzo Mattei [e], à droite, en haut.
Salle des Empereurs [f] : la Délivrance d’Androïde ; — l’Endymion dormant (v. plus bas, collection Spada).
Première salle du rez-de-chaussée [g] : autel orné des travaux d’Hercule ; trois de chaque côté, travail romain exécuté, en partie, d’après d’anciens motifs grecs.
Dans la Villa Albani, vestitule du Casino [h] : le Capanée (?) précipité, romain, d’après un excellent original grec ; un autel rond, très altéré, avec les simples et belles figures des Heures voilées, qui se tiennent par le coin du voile.
Escalier [i] : la Rome déjà décrite (p. 88, B) ; — Diane persécutant trois Niobides ; — Philoctète (?), probablement un dieu des montagnes.
Salle ovale [j] : la belle coupe de marbre représentant les personnages de la suite de Bacchus, en grand relief, couchés ou appuyés, suivant l’espace, d’une indescriptible fraîcheur d’invention.
Salle d’Ésope [k] : l’Apothéose d’Hercule avec des inscriptions en miniature, comme au bas-relief du Capitole (v. ci-dessus) ; Satyre et Bacchante, motif souvent répété et de la plus grande beauté des mouvements bachiques.
Salle des Bas-reliefs [l] : les Combattants, un homme qui a sauté de cheval en tue un autre qui est couché à terre. De tous les reliefs des collections italiennes, ce bas-relief de tombeau attique de la fin du Ve siècle av. J.-C., quoique trouvé à Rome même, est peut-être le seul qui rappelle directement Phidias et son école ; malgré les dégradations, il surpasse de beaucoup, par l’ampleur du style et la plénitude de vie,
- ↑ Sur une pierre qui tient le milieu entre le marbre et la pierre lithographique.