Page:Burckhardt - Le Cicerone, 1re partie, trad. Gérard, 1885.djvu/112

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

montrent, en revanche, même les plus ordinaires, une forme meilleure et plus noble ; néanmoins on ne peut les comparer aux vases grecs, dont il sera question au chapitre de la peinture. Les centaines de lampes communes en argile ont, en dépit de leur matière défavorable, le même joli dessin fondamental que les lampes d’airain. Quelques antéfixes en forme de palmettes montrent avec quelle élégance se terminait, même dans les constructions les plus modestes, l’extrémité inférieure de chaque rangée de tuiles. (Un moule pour les ornements de ce genre est exposé en même temps.) On voit aussi des morceaux de fribe en argile décorés de figures.

La collection florentine de vases noirs, en argile [a], sans figures, a une valeur classique particulière (à côté des vases peints du Musée étrusque, Via Faenza). Outre les formes étrusques, plus capricieuses, se trouvent ici les profils grecs les plus beaux, les vases de bronze et de marbre les plus nobles, imités en petit et dans une autre matière. On admirera surtout une urne incomparable.