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appendices. 359 cette voie, MHanget, t. V, p. 276-283. • Quelques mots sur l'utilité et sur l’babifude des coups de bâton, soufflets, etc., chez les di^ férents peujiies. -) Quand et par quelle influence l usage des coups est-il devenu commun dans la famille allemande? C’était sans doute bien longtemps après que Walther avait chanté ; « Ce n’est pas à coups de verge qu’on peut élever les enfants. • En Italie, on cesse de bonne heure de donner des coups. Maffeo Vegio (t 1458) recommande {De edue. Uber,, lib. I, c. xix) de ne pas abuser des coiijts, mais il dit cependant : Cœdendot magit esse /lio» quant pestilernissimisblanditiislactandos. Plus tard, un enfant de sept ans ne reçoit plus de coups. Le petit Roland {OrlamiMto, cap. vu, str, 42) pose en principe que ; Sol sU asini si ponno bastonare. Se una tal bestia fiissl, patirei. Les humanistes allemands de la Renaissance, par ei. Rodolphe Agricola et Érasme, s’élèvent énergiquement contre les coups, que les anciens tnaiires d’école regardaient comme l’élément le plus nécessaire de l'éducation. Dans le récit de la vie des Écoliers errants â la tin du quinzième siècle {Biographie de Tkowutt Platter, éd. Fechter, Bâle, 1840), et dans le Livret de towrier en voyage, par Bützbach, éd. Bbcker, Ratisbonne (1869), on trouve de nombreux exemples de l’application de la méthode des coups, appliquée en ce temps-lâ. APPENDICE R® 6. Comp. les sources citées dans Favrb, Mélanges d'kist litt., l, 1*8. CoRio, fol. 417 SS. Le menu remplit chez cet auteur près de deux pages serrées • Entre autres choses on apporta aussi une mon¬ tagne, de laquelle sortit un homme virant, qui se montra étonné de se trouver au milieu d’une féte aussi brillarne, ei qui disparut ensuite, après avoir exprimé sa surprise et sa joie par une tirade en vers. • (Gregorovius, vu, p. 241.) — Infesmra dans Egcard, Seripit., II, col. 1896. — Strosii poeta, fol. 193 ss., dans le premier livre des Aeolosticha. — Quelques détails sur le boire et le manger seraient à leur place ici. Nous nous bornerons à quelques iudica- tions. Léon Arétin {Epist., lib. III, ep. 18) se plaint d'avoir été obligé de dépenser une somme énorme pour le rep is de noces, pour les habits, etc., et d’avoir conclu son motrimomum et dépensé 3onp«irîi»i,».*nii le même jour. — Ermolao Barbaro dèrni dans une lettre à Pietro Cara le menu d’un repas de noces chez rrivulzio (Angelí Politi4Ni Epist., lib. III). — ce qui offre un intérêt tout particulier, c’est la liste des mets et des boissuos qui se trouTi