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APPENDICES. 351 APPENDICE N“ 2. Foreianíc questione», m quihtis varia halorum ingenia expUcaniur, wmltaque alia sciìu von indigna. Autore Philalette Polytopienn oive. Parmi fe trouve Mauritii Seœvœ carmen. Quos homlnum mores varios quu dttDiqttO montos Diverso profert Italo torra solo Quisvc vi: is animas, muiíorum et strennua vlrtua Pulchro hoc exiii codice lector habos. Meapoli excudehat Martinue de Raguiia. Anuo MDXXXVI. (Vingt- quatre feuil. en petit in-octavo.) Ce petit écrit, dont Ranke a tiré parti dans son Histoire des Papes, I, p. 385, est considéré comme provenant d'Ortensîo Laodi (comp. TinABOscni, Vil, 800 ä 8t2), sans que l’auteur y soit indiqué d’une manière quelconque. Le titre s’explique par le fait que l’auteur inconnu rapporte des entretiens qu’a dans un bain près de Lucques, à Forcium, une nombreuse société d’bommes et de femmes (voir leurs noms, qui sont sans doute réels, fol. 3 b, fol. H b), sur cette question : D’où vient la grande différence qui existe entre les hommes? Cette question n’est pas résolue par les interlocuteurs, mais iis énu¬ mèrent une quantité de différences parmi toutes celles qui se remarquaient entre les Italiens d’alors : celles des études, du commerce, des aptitudes militaires (c’est là le passage dont Ranke a tiré parti), de la confection des munitions de guerre, do la manière de vivre, de rhabillement, du langage, de l’inlelli- gence, de la propension à la haine et à l’affection, de la manière de se faire aimer, de recevoir des hôtes, de manger; l’ouvrago se termine par des considérations sur la différence qui existe entre les systèmes philosophiques. Un chapitre d’une étendue particulièrement onsidérable est consacré aux femmes : à la différence qui existe entre elles en général, à la puissance de leur beauté, surtout à la question de savoir si les femmes sont égales ou supérieures aux hommes. Ces chapitres et d’autres du même ouvrage nous ont servi plus bas, dans certains passages. Nous nous contenterons ici de citer le chapitre suivant, que nous avons choisi comme échantillon (fol. 7^ ss.) i Aperiamnunc quæ sii in .ívnsiiío aut dando cut accipiendo dissimilitudo. Prastant consilio Medióla- nenses, sed aliorum gralia, polius quam sua. Sunt nuUo consilio Genuenses. Rumor est l'enctos abundare. Sunt perutili consilio Lucevses, idque aperte indicartint, cum in tanto totius ìtaltai ardore, tot hoslibm cireumsepti smìm» libertadem, ad quam nati videniur semptr tutati sint, nulla quidem, aut capitis, aut fortunarum (portunarum) ratione habita. Quis porro non vehe~ menter admirctur? Çuis callida consilia non stupeat? E quidem quoties-