Page:Burckhardt - La civilisation en Italie au temps de la Renaissance. Tome 2.djvu/353

Cette page n’a pas encore été corrigée

APPENDICES

QUATRIÈME PARTIE

APPENDICE Ro 1.

Donnons ce propos quelques indicatîoiu mir Pesclarage en Italie à l’époque de la Renaissance Passage court, mais important, dans JOVIA». PONTAN, De ohedientia, . III, cap. i ; An homo, cum liber natussii, domino parere debeat. Dans la haute Italie il n’y avait point d’esclaves ; ordinairement on achetait des chrétiens de l’empire turc, quelquefois des Bulgares et des Circassiens ; on les faisait servir jusqu’à ce qu’ils eussent gagné le prix auquel ils avaient été achetés. Les nègres, par contre, restaient esclaves ; seulement on n’avait pas le droit de les émasculer, du moins dans le royaume de Naples. — Moro désigne tous les hommes de couleur foncée ; le nègre s’appelle Moro nero. — Fabroni, Cotmut, Adn. 110 (t. If, p. 214) : Acte de vente d’une esclave circassienne (1427), de laquelle Còme eut un fils, Carlo ; — Adn. 141 (t. II, p. 264 $s.) : Liste de* etclavea/emette* de Cóme, — ^antiporto, dans Murât., III, ii, col. 1106. innocent vm reçoit de Ferdinand le Catholique un présent de cent Mores, et il les donne à des cardinaux et à d’autres seigneurs (1488). — Massüccio, Xovelle 14 : Du droit de vendre les esclaves ;

— 24 et 26 : esclaves nègres qui travaillent en même temps comme facAtnt (au profit de leurs maîtres ?) et qui jouissent des faveurs des dames ; 39 : une Italienne va en captivité à Tunis ; — 48 : des Catalans s’emparent de Mores tunisiens, entre autres du fils du roi, et les vendent à Pise. — Gayc, Carteggio, l, 360 : affranchissement et donation d’un esclave nègre dans un testament florentin (1490). — Paul. JOV. Elogia, sub Franc. Sfortia primo, p. 138 ; PORZiO, Congiura, Ub. III, p. 195, et Comines, Charles l’I/I, chap. xvii : nègres remplissant les fonctions de bourreau et de geôlier, au service de la maison d’Aragon à Naples. — Paul. Jov- Elog., sub Galeatio :