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sons de campagne, véritables modèles du genre, dont la plupart ont été sacrifiées en 1629 par les Florentins eux-mêmes, qui essayèrent vainement de préserver ainsi la ville [1].

Dans ces villas comme dans celles de la Brenta, des collines de la Lombardie, du Pausilippe et du Vomero, la société prenait un caractère plus simple et plus libre que dans les palais et dans les salons de la ville. On trouve çà et là des descriptions gracieuses de la vie des invités réunis sous le même toit, de leurs chasses et de leur existence en plein air [2]. Quelquefois les travaux intellectuels les plus sérieux et les plus belles œuvres poétiques sont le fruit de ces séjours à la campagne.

  1. Trattato del governo della famiglia (Torino, 1829), p. 84, 88.
  2. Comp. píos baut 4« part., 2* chap. Déjà Pétrarque déteste la Tille et aime la campagne, ce qui lui fait donner le nom de Sit-TAN ÜS, Epp.fam,, ed Frac.. vûL il p. 87 ss. - Voir la description d’une villa, par Guarino, adressée à Gîambatisia Candrata, dans RosMiNi, IL p. ta ss., 157 ss. - I.e Pogge, dans une lettre à Facius (voir De Fir. ill. p. 106, de cet auteur), dit : Sum cmm deditior teneciutis gratta rei rtalicee qvam antea. Voir d’autres exclamations et descriptions de ce genre dans le Pogge {0pp., 1513, p. 112 ss.) et dans shepherd-Tonelli, I, 255 et 261. - Maffeo Vegio {De hb. educ., VI. 4) et B. Plalina, au commencement de son dalogue, De vera nohlitate. s’expriment de même. — Description d’une maison de campagne, d’un festin rustique et d’une chasse dans la lenalto du cardinal Adrien (strasb., 1512). Aa. 5 ss. — Voir les descriptions de villas appartenant aux Médicis, par Politien, dans Reü-MONT, Laurent, U, p. 73 et 87. — La Farnesina, GreGOROVIUS, Vili, 114 ss.