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LA RÉSURRECTION DE L’ANTIQUITÉ.

chaque fois que l’on jouait Plaute[1] dans les palais des riches prélats. L’habilude de ces divertissements savants se perdit à partir de 1520 environ, et Paul Jove, comme nous l’avons vu (p. 300), trouve dans ce fait une des causes de la décadence de l’éloquence.

Citons, avant de finir, un pendant du cicéronianisme dans le domaine de l’art : le vitruvlanismedes architectes[2]. Ici se confirme encore la loi générale qu’on peut constater dans le phénomène de la Renaissance, savoir que le mouvement intellectuel précède le mouvement artistique. Dans le cas particulier dont nous parlons, les deux mouvements sont séparés par une vingtaine d’années, si l’on compte depuis le cardinal Adrien de Corneto (1505) jusqu’aux premiers vitruviens purs.

    latine en général, comp. R. Peiper, dans Fleckeisen et Masius, AWH« -«»«ai. fhil. et péda}.. XX, Lpz. 18^4, p. 131-138, et drchiM, tki„oi,-e liuér.. V, p. S4I 5S. - Sur Pomp L*tü8 comPeprre, Epitt., 1. XI. fol. 56 ss., et, plus bas, la fin de cette partie.

  1. Comp. Burckhardt, Histoire de la Renaissance italienne, p. 38-41.
  2. Comp. Burckhardt, Histoire de la Renaissance italienne, p. 38-41.