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Période d’état. — Les symptômes de cette période sont à peu près les mêmes que ceux de la précédente.

Période de déclin. — Toux. — Dans la phthisie et la pneumonie elle est rauque, profonde et caverneuse, avec expectoration renfermant des éléments tuberculeux, pour la phthisie. Dans la pneumonie, ces éléments sont absents ; à leur place on trouve des globules purulents.

Respiration. — Elle s’opère avec difficulté quand l’animal est debout, et devient presque impossible lorsqu’il est couché, pour la phthisie, la pneumonie, la pleurite et le cancer.

Dans l’emphysème, elle est accompagnée de cornage.

Matité. — Elle fait place à une forte résonnance, permanente ou intermittente pour la phthisie et la pneumonie. Lors de cancer, d’épanchement pleural ou de maladies du cœur, la matité se maintient ou progresse.

Absence du murmure respiratoire. — à cette absence succède le râle et le souffle caverneux et le tintement métallique dans la phthisie et la pneumonie ; elle gagne les parties supérieures du poumon dans la pleurite, se maintient dans la bronchite, et dans les maladies du cœur, s’étend autour de cet organe.

Voilà tout ce qu’on peut dire pour le diagnostic différentiel.


JURISPRUDENCE.


La phthisie de l’espèce bovine est un vice rédhibitoire, d’après l’art. 1er de la loi du 20 mai 1838.

Le délai de la garantie accordé par la loi est de neuf jours (art. 3 de la précédente loi).