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ladies, ou plutôt pour aider l’organisation physique à recouvrer l’équilibre des forces naturelles, et par conséquent à se guérir elle-même. Par ce fluide on se fraye des chemins en fendant les substances les plus dures, on ouvre des vallées à la culture au milieu des rocs de ces déserts souterrains. C’est de ce fluide que ces peuples extraient la lumière de leurs lampes ; ils la trouvent plus régulière, plus douce et plus saine que la lumière produite par les autres matières inflammables dont ils se servaient jusque-là.

Mais la politique surtout fut transformée par la découverte de la terrible puissance du vril et des moyens de l’employer. Dès que les effets en furent mieux connus et plus habilement mis en œuvre, toute guerre cessa entre les peuples qui avaient découvert le vril, car ils avaient porté l’art de la destruction à un degré de perfection qui annulait toute supériorité de nombre, de discipline et de talent militaire. Le feu renfermé dans le creux d’une baguette maniée par un enfant pouvait abattre la forteresse la plus redoutable, ou sillonner d’un trait de flamme, du front à l’arrière-garde, une armée rangée en bataille.