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résultats en étaient peu satisfaisants ; qu’on ne pouvait s’y appuyer pour établir un système de connaissances vraies, ou s’en servir dans un but pratique ; de plus, que ces expériences étaient dangereuses pour les personnes crédules par les superstitions qu’elles tendaient à faire naître. Zee écouta ma réponse avec une attention pleine de bonté et me dit que des exemples semblables de tromperie et de crédulité avaient été fréquents dans leurs expériences scientifiques, quand la science était encore dans l’enfance, alors qu’on redoutait les propriétés du vril, mais qu’elle réservait une discussion plus approfondie de ce sujet pour le moment où je serais plus en état d’y prendre part. Elle se contenta d’ajouter que c’était par le moyen du vril, tandis que j’avais été mis en extase, qu’on m’avait enseigné les rudiments de leur langue ; et que son père et elle, qui, seuls de la famille, s’étaient donné la peine de surveiller l’expérience, avaient acquis ainsi une connaissance plus grande de ma langue, que moi de la leur ; d’abord parce que ma langue était beaucoup plus simple que la leur et comprenait bien moins d’idées com-