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et ses dépendances avaient donc un caractère étrange dans ses détails, et pourtant dans son ensemble il rappelait les habitudes de notre luxe moderne ; il eût excité l’admiration si on l’avait trouvé attaché à la demeure d’une duchesse anglaise ou au cabinet de travail d’un auteur français à la mode. Avant mon arrivée, c’était la chambre de Zee ; elle me l’avait gracieusement cédée.

Quelques heures après le réveil dont j’ai parlé dans le chapitre précédent, j’étais étendu seul sur ma couche, essayant de fixer mes pensées et mes conjectures sur la nature du peuple au milieu duquel je me trouvais, lorsque mon hôte et sa fille Zee entrèrent dans ma chambre. Mon hôte, parlant toujours ma langue, me demanda, avec beaucoup de politesse, s’il me serait agréable de causer ou si je préférais rester seul. Je répondis que je serais très honoré et très charmé de cette occasion d’exprimer ma gratitude pour l’hospitalité et les politesses dont on me comblait dans un pays où j’étais étranger, et d’en apprendre assez sur les mœurs et les coutumes pour ne pas risquer d’offenser mes hôtes par mon ignorance.