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En disant ces mots, Zee me montra, sur une table près de mon lit, les vêtements que je portais à mon arrivée et que j’avais échangés contre le costume plus pittoresque des Vril-ya. La jeune Gy se dirigea alors vers la fenêtre et sortit sur le balcon, pendant que tout étonné je passais rapidement mes vêtements. Je la rejoignis sur le balcon ; son visage était pâle et rigide. Elle me prit par la main et me dit doucement : —

— Vois comme l’art des Vril-ya a brillamment illuminé ce monde. Demain, il sera obscur pour moi.

Sans attendre ma réponse, elle me ramena dans la chambre, puis dans le corridor, et nous descendîmes dans le vestibule. Nous passâmes le long des rues désertes et de la route qui conduisait aux rochers. Dans ce monde où il n’y a ni jour, ni nuit, les Heures Silencieuses sont d’une solennité inexprimable, tant la vaste étendue illuminée par l’art des mortels est dénuée de tout bruit, de tout signe de vie. Malgré la légèreté de nos pas, le bruit qu’ils faisaient semblait choquer l’oreille et troubler l’harmonie de l’universel repos. Je devinais que Zee, sans me le