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XXVIII.


Quand Taë et moi nous fûmes seuls sur la grande route qui s’étend entre la cité et le gouffre par lequel j’étais descendu dans ce monde privé de la clarté du soleil et des étoiles, je dis à demi-voix : —

— Mon cher enfant, mon ami, il y a dans la physionomie de votre père quelque chose qui m’effraye. Il me semble voir la mort en contemplant sa sereine tranquillité.

Taë ne répondit pas tout de suite. Il semblait agité et paraissait se demander par quels mots il pourrait m’adoucir une mauvaise nouvelle.

— Personne ne craint la mort parmi les Vril-ya, — dit-il enfin. — La craignez-vous ?

— La crainte de la mort est innée dans l’âme