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cussions, disparaissent ou s’annulent dans une société qui tend à assurer à ses citoyens une félicité calme et innocente qu’elle présume être l’état des puissances immortelles ; je n’ai pas non plus l’intention de représenter la république des Vril-ya comme la forme idéale de la société politique, vers laquelle doivent tendre tous nos efforts. Au contraire, c’est parce que nous avons si bien combiné, à travers les siècles, les éléments qui composent un être humain, qu’il nous serait tout à fait impossible d’adopter la manière de vivre des Vril-ya, ou de régler nos passions d’après leur façon de penser ; c’est pour cela que je suis arrivé à cette conviction : Ce peuple, qui non seulement a appartenu à notre race, mais qui, d’après les racines de sa langue, me paraît descendre de quelqu’un des ancêtres de la grande famille Aryenne, source commune de toutes les civilisations de notre monde ; ce peuple qui, d’après ses traditions historiques et mythologiques, a passé par des transformations qui nous sont familières, forme maintenant une espèce distincte avec laquelle il serait impossible à toute race du monde supérieur de se mêler.