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généralement, quand les choses en viennent à une lutte personnelle, maîtriser la femme. Mais parmi ce peuple il ne peut exister aucun doute sur les droits de la femme, parce que, comme je l’ai déjà dit, la Gy est plus grande et plus forte que l’An ; sa volonté est plus résolue, et la volonté étant indispensable pour la direction du vril, elle peut employer sur l’An, plus fortement que l’An sur elle, les mystérieuses forces que l’art emprunte aux facultés occultes de la nature. Ainsi tous les droits que nos philosophes féminins sur la terre cherchent à obtenir sont accordés comme une chose toute naturelle dans cet heureux pays. Outre cette force physique, les Gy-ei ont, du moins dans leur jeunesse, un vif désir d’acquérir les talents et la science et, en cela, elles sont supérieures aux Ana ; c’est donc à elles qu’appartiennent les étudiants, les professeurs, en un mot la portion instruite de la population.

Naturellement, comme je l’ai fait voir, les femmes établissent dans ce pays leur droit de choisir et de courtiser leur époux. Sans ce privilège, elles mépriseraient tous les autres. Sur