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pour sa maison afin d’éviter qu’on vous questionnât sur le pays d’où vous venez ou sur la raison qui vous a porté à nous visiter. Est-ce vrai ?

— Oui.

— Puis-je, du moins, sans manquer à cette loi, vous demander si les Gy-ei de votre pays sont d’une couleur pâle comme la vôtre et si elles ne sont pas plus grandes ?

— Je ne pense pas, ô belle Gy, enfreindre la loi d’Aph-Lin, à laquelle je suis plus obligé que tout autre de me soumettre, en répondant à des questions aussi inoffensives. Les Gy-ei de mon pays sont beaucoup plus blanches et elles sont ordinairement plus petites que moi d’au moins une tête.

— Elles ne peuvent être aussi fortes que les Ana parmi nous. Mais je pense que leur force en vril, supérieure à la vôtre, compense une si grande différence de taille.

— Elles ne se servent pas de la force du vril comme vous l’entendez. Mais cependant elles sont très puissantes dans mon pays et un An n’a pas grande chance de mener une heureuse vie s’il n’est pas plus ou moins gouverné par sa Gy.