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autant quand il vous vit pour la première fois ; mais son père arrêta sa main. Je dis en conséquence que vous ne pouvez voyager seul ; mais avec Zee vous seriez en sûreté, et je ne doute pas qu’elle veuille bien vous accompagner dans un voyage chez les tribus voisines des Vril-ya… pour les sauvages, non ! Je le lui demanderai.

Comme mon but principal était d’échapper à Zee, je m’écriai aussitôt : —

— Non, je vous en prie, n’en faites rien ! Je renonce à mon projet. Vous en avez dit assez sur les dangers que je pouvais courir pour m’arrêter ; et je ne puis m’empêcher de penser qu’il n’est pas convenable pour une jeune Gy douée d’autant d’attraits que votre fille de voyager en un pays étranger avec un aussi faible protecteur qu’un Tish de ma force et de ma taille.

Avant de me répondre, Aph-Lin laissa entendre le son doux et sifflant qui est le seul rire que se permette un An d’âge mûr.

— Pardonnez-moi la gaieté peu polie, mais momentanée, que m’inspire une observation faite sérieusement par mon hôte. Je n’ai pu m’empêcher de rire à l’idée de Zee, qui aime