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XXII.


Comme on a pu le voir, Aph-Lin n’avait pas essayé de me mettre en rapports fréquents et libres avec ses compatriotes. Tout en comptant sur ma promesse de ne rien révéler du monde que j’avais quitté, et encore plus sur celle des gens auxquels il avait recommandé de ne pas me questionner, comme Zee l’avait fait pour Taë, cependant il n’était pas assuré, que si l’on me laissait communiquer avec des personnes que mon aspect surprendrait, j’eusse la force de résister à leurs questions. Quand je sortais, je n’étais donc jamais seul ; j’étais accompagné par un des membres de la famille de mon hôte ou par mon jeune ami Taë. Bra, la femme d’Aph-Lin, sortait rarement au delà des jardins qui entou-