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même qui existait entre moi et les hommes qu’elle était habituée à voir avaient tourné vers moi les pensées de Zee. Le lecteur verra plus loin que cette cause pouvait suffire à expliquer la prédilection que me témoigna une autre Gy, à peine sortie de l’enfance et à tous égards inférieure à Zee. Mais tous ceux qui réfléchiront à la tendresse de caractère de la fille d’Aph-Lin comprendront que la principale source de l’attrait qu’elle ressentait pour moi était son désir instinctif de secourir, de soulager, de protéger les faibles et, par sa protection, de les soutenir et de les élever. Aussi, quand je regarde en arrière, est-ce ainsi que je m’explique cette unique faiblesse, indigne de son grand cœur et qui abaissa la fille des Vril-ya jusqu’à ressentir une affection de femme pour un être aussi inférieur à elle-même que l’était l’hôte de son père. Quoi qu’il en soit, la pensée que j’avais inspiré une pareille affection me remplissait de terreur. J’étais effrayé de ses perfections mêmes, de son pouvoir mystérieux et des ineffaçables différences qui séparaient sa race de la mienne. À cette terreur se mêlait, je dois le confesser, la crainte plus matérielle et