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franchement, avec cette force que donne une excessive frayeur, j’arrêtais leur mouvement et les ramenais contre mon corps, il me semblait que ni les ailes ni les vessies n’avaient plus la force de me soutenir, comme quand on laisse échapper l’air d’un ballon, et je tombais précipité à terre. Quelques mouvements spasmodiques me préservaient d’être mis en pièces, mais ne me sauvaient pas des contusions ni de l’étourdissement d’une lourde chute. J’aurais cependant persévéré dans mes tentatives, sans les avis et les ordres de la savante Zee, qui avait eu l’obligeance d’assister à mes essais et qui, la dernière fois, en volant au-dessous de moi, me reçut dans ma chute sur ses grandes ailes étendues et m’empêcha de me briser la tête sur le toit de la pyramide d’où j’avais pris mon vol.

— Je vois, — dit-elle, — que vos tentatives sont vaines, non par la faute des ailes et du reste de l’appareil, ni par suite d’aucune imperfection ou d’aucune mauvaise conformation de votre corps, mais à cause de la faiblesse naturelle et par suite irrémédiable de votre volonté. Sachez que l’empire de la volonté sur les effets de ce