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ries, chaque enfant, mâle ou femelle, quand il atteint l’époque du mariage et sort, par conséquent, de l’âge du travail, doit avoir acquis assez de fortune pour vivre dans l’indépendance le reste de ses jours. Comme tous les enfants, quelle que soit la fortune des parents, doivent servir également, tous sont payés suivant leur âge ou la nature de leurs services. Quand les parents gardent un enfant à leur service, ils doivent payer au trésor public le même prix que l’État paye aux enfants qu’il emploie, et cette somme est remise à l’enfant quand son travail expire. Cette habitude sert sans doute à rendre la notion de l’égalité familière et agréable, et on peut dire que les enfants forment une démocratie, avec autant de vérité qu’on peut ajouter que les adultes forment une aristocratie. La politesse exquise et la délicatesse des manières des Vril-ya, la générosité de leurs sentiments, la liberté absolue qu’ils ont de suivre leurs goûts, la douceur de leurs relations domestiques, où ils font preuve d’une générosité qui ne se défie jamais des actes ni des paroles du prochain ; tout cela fait des Vril-ya la noblesse la plus parfaite,