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rables se font à peu près comme les nôtres, au moyen de lettres de change et de plaques minces de métal qui remplacent nos billets de banque. Permettez-moi de profiter de cette occasion pour dire que les impôts, dans la tribu que je voyais, étaient très considérables, comparés à la population. Mais je n’ai jamais entendu dire que personne en murmurât, car ils étaient consacrés à des objets d’utilité universelle et nécessaires même à la civilisation de la tribu. La dépense à faire pour éclairer un si grand territoire, pour pourvoir aux besoins des émigrants, maintenir en état les édifices publics où l’on satisfaisait aux divers besoins intellectuels de la nation, depuis la première éducation des enfants, jusqu’au Collège des Sages, toujours occupés à essayer de nouvelles expériences ; tout cela demandait des fonds considérables. Je dois ajouter encore une dépense qui me parut singulière. J’ai déjà dit que tout le travail manuel était fait par les enfants jusqu’à ce qu’ils atteignissent l’âge du mariage. L’État paie ce travail et à un prix beaucoup plus élevé que celui même que nous payons aux États-Unis. Suivant leurs théo-