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— Oui, en général, jusqu’à présent, parce que nous avons pour règle de ne rien détruire que quand cela est nécessaire à notre bien-être. Naturellement nous ne pouvons nous établir dans des pays déjà occupés par des Vril-ya, et, si nous prenons les terres cultivées d’autres Ana, il faut que nous détruisions complètement les premiers habitants. Quelquefois nous prenons des terrains vagues, et il arrive que quelque race ennuyeuse et querelleuse d’Ana, surtout si elle est soumise au Koom-Posh ou au Glek-Nas, se plaint de notre voisinage et nous cherche querelle. Alors, naturellement, comme ils menacent notre sécurité, nous les détruisons. Il n’y a pas moyen de s’entendre avec une race assez idiote pour changer toujours de forme de gouvernement. Le Koom-Posh, — dit l’enfant se servant de métaphores frappantes, — est bien mauvais, mais il a de la cervelle, quoiqu’elle soit derrière sa tête, et il ne manque pas de cœur. Mais dans le Glek-Nas, le cœur et la tête de la créature disparaissent, et elle n’est plus que dents, griffes et ventre.

— Vous vous servez d’expressions bien fortes.