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de mon âge. Je lui demandai s’il avait quelque notion sur le nombre des communautés entre lesquelles se partageaient les Vril-ya.

— Pas avec exactitude, — me répondit-il, — parce que le nombre augmente chaque année quand le surplus de la population émigre. Mais j’ai entendu dire à mon père que, suivant les derniers rapports, il y avait un million et demi de communautés parlant notre langue, adoptant nos institutions, nos mœurs et notre forme de gouvernement, sauf, je pense, avec quelques variations sur lesquelles vous pouvez consulter Zee avec plus de fruit. Elle en sait plus que la plupart des Ana. Un An s’occupe moins de ce qui ne le regarde pas qu’une Gy ; les Gy-ei sont des créatures curieuses.

— Toutes les communautés se restreignent-elles au même nombre de familles ou d’habitants que la vôtre ?

— Non, quelques-unes ont une population moindre, d’autres une population plus considérable. Cela varie suivant le pays où elles s’établissent, ou le degré de perfection où elles ont amené leurs moyens mécaniques. Chaque com-